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Depuis le 1er octobre 2024, la vitesse maximale sur le boulevard périphérique parisien est limitée à 50 km/h, contre 70 km/h auparavant. Une mesure présentée par la Mairie de Paris comme bénéfique pour réduire la pollution automobile et le bruit, mais qui entraîne une augmentation record du trafic et des embouteillages selon l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Une congestion record sur le périphérique parisien

Le Bulletin du périphérique publié par la Ville révèle que la semaine du 21 au 25 juillet 2025 a enregistré +42 % de bouchons par rapport à la même période en 2023.

Des embouteillages qui s’enchaînent

Les chiffres montrent que ce problème n’est pas isolé :
+36 % du 23 au 27 juin 2025,
+52 % du 9 au 13 juin 2025,
+53 % du 16 au 20 juin 2025.

Pour Philippe Nozière, président de l’association, la promesse municipale selon laquelle la limitation n’aurait aucun impact sur la fluidité du trafic est « un mensonge flagrant ».

Les impacts sur la sécurité et l’environnement

Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, la baisse de vitesse est un triple échec :
Augmentation des embouteillages sur le périphérique,
Temps de trajet plus long pour les automobilistes,
Consommation de carburant et pollution accrue, aggravant les problématiques environnementales à Paris.

Pollution et consommation énergétique en hausse

Contrairement aux objectifs affichés par la Mairie, le trafic périphérique plus lent entraîne plus d’émissions de CO2, une usure accrue des véhicules et un risque accru pour la sécurité routière, selon l’association.

L’association réclame le retour à 70 km/h

Dès septembre 2024, l’association avait alerté sur l’absence d’étude d’impact et le risque de report de trafic. Face aux chiffres récents, elle demande officiellement à la Mairie de Paris de rétablir la vitesse maximale à 70 km/h pour fluidifier le trafic et réduire la pollution.