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Le groupe Kido Sport, que l’on connaît surtout pour ses casques Scorpion, décide de se lancer dans les systèmes de communication pour motards avec une gamme dédiée sous la marque ExoCom. Mais, en prenant le contre-pied de la tendance actuelle, elle vise bien au-delà des casques arborant son emblème.

Si vous avez un casque relativement récent, qu’il s’agisse d’un modulable ou d’un intégral, vous avez certainement noté qu’il est pré-équipé pour recevoir un système de communication ou un intercom. Et si vous n’êtes pas adepte des trajets en groupe ou avec un passager, vous avez plutôt retenu le premier mot que le second, histoire de pouvoir rouler en écoutant la radio ou les indications de votre GPS.

Mais ce pré-équipement, qui peut sembler bien pratique, a un revers : le système supposé s’installer facilement et avec une intégration optimale… vous est imposé puisque le fabricant de votre casque a noué un partenariat avec Sena, Cardo ou un autre. Les Coréens de chez Scorpion étonnent donc doublement avec leur annonce : non seulement ils lancent la marque d’intercoms ExoCom, dont le nom laisse peu de doute sur la filiation.

Mais en plus, celle-ci ne se cantonnera pas aux modèles Scorpion Exo puisque les modèles Link-1 et Link-1C sont livrés avec tout le nécessaire pour prendre place sur les jets, intégraux et modulables de Scorpion mais aussi de la concurrence.

Intercom ExoCom Link-1 : 4 voies et une portée de plus d’1 km

On trouve donc dans la boîte du Link-1 un support de fixation à pince ainsi qu’une platine pouvant être collée sur la coque. De même, le micro est livré en deux versions, selon qu’on ait besoin d’une tige (jet ou modulable) ou d’un micro avec un fil souple pour un casque intégral.

Enfin, les écouteurs combinent un design aussi plat que possible pour ne pas gêner sur les oreilles avec un son qui est promis de qualité puisque c’est Harman qui les fournit et que leur diamètre généreux de 40 millimètres devrait garantir un bon rendu des différentes féquences. Le logiciel et l’électronique présents dans le boîtier se chargeront de la réduction du bruit afin de limiter les perturbations, pour vous comme pour votre interlocuteur.

La portée annoncée est plus que suffisante puisque Scorpion… pardon, ExoCom promet 4 interlocuteurs et 1 200 mètres en environnement réel (mais certainement sans trop de bâtiments entre les motos). Même l’autonomie impressionne puisque grâce à une puce Bluetooth 5.3, le Link-1 devrait tenir près de 14 heures avant de demander une recharge. Cerise sur le casque : ExoCom promet une compatibilité avec le système de partage OBI utilisé par Cardo, Midland et UClear. De quoi s’intégrer dans votre groupe de motards sans demander à tout le monde de changer de marque !

Activable à la voix, le ExoCom Link-1 profite également d’un appairage facilité en NFC, ce qui ravira celles et ceux rebutés par les procédures parfois fastidieuses pour relier l’intercom à un smartphone.

Un Link-1C pour les moins grands rouleurs

ExoCom ne se contente pas de lancer un modèle mais annonce un début de gamme étendue avec le Link-1C. S’il reprend les grandes lignes (y compris esthétiques) de son grand frère, il fait l’impasse sur quelques fonctionnalités pour contenir le tarif. Pas d’activation vocale ni d’appairage NFC et la portée passe à 450 mètres pour deux interlocteurs.

Bien que la batterie passe de 900 à 780 mAh, l’autonomie n’en souffre pas, restant à plus de 14 heures de conversation, là encore grâce à la présence du Bluetooth 5.3. Comme le Link-1, la version Link-1C est certifiée IP58, ce qui est l’assurance d’une résistance à la poussière comme à l’immersion sous un mètre d’eau pendant 30 minutes. Autant dire que vous pourrez rouler sous un sacré déluge et que vous risquez d’abdiquer avant votre intercom.

Disponible en version Solo ou Duo, le système de communication ExoCom Link-1 s’affiche aux prix respectifs de 269,90 € et 489,90 €. Le modèle Link-1C s’échangera pour sa part contre 179,90 €. Des tarifs qui, si les promesses techniques sont tenues, s’avèrent plutôt agressifs face à la concurrence et risquent fort de séduire ceux qui se sentent un peu prisonniers quand il faut acquérir le système « conseillé » par le fabricant de leur casque.