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Essai Kymco DTX 360 : baroudeur au gros cœur

Essai Kymco DTX 360 : baroudeur au gros cœur

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Après la version 125 testée en décembre dernier, voici venue la déclinaison maxi-scooter du Kymco DTX 360. Avec son cœur de 321 cc, ce modèle offre un champ d’action encore plus large pour profiter pleinement de son ADN d’aventurier. Sous la pluie, sur la terre, sur les grandes routes de campagne et évidemment en ville, nous avons testé ce maxi DTX dans toutes les conditions pour voir ce que vaut réellement ce baroudeur au gros cœur.

2022 pourrait bien être l’année Kymco. Le constructeur taïwanais qui propose déjà une gamme variée et alléchante de scooters s’encanaille avec ces nouveaux modèles DTX au style résolument novateur pour le fabricant asiatique. Et que dire de l’arrivée imminente du CV3, le plus puissant des scooters à trois-roues. Bref, cette année les véhicules frappés de la lettre K devraient se multiplier sur nos routes et dans nos villes.

Essai Kymco DTX 360 : Un style décalé identique au modèle 125

Esthétiquement, ce maxi DTX reprend les traits de son petit frère (seul un logo TCS différencie les deux véhicules) et notre avis sur le style de ce scooter n’a logiquement pas évolué : c’est une franche réussite. Inspiré des machines typées tout-terrain, ce Kymco en reprend la plupart des codes esthétiques. Avant fuyant façon garde-boue de motocross, protège-mains proéminents, pneumatiques à sculptures profondes, bulle ultra-courte… le taïwanais casse les codes et donne vraiment envie de partir à l’aventure. La finition est globalement d’un bon niveau, notamment en ce qui concerne la signature lumineuse. Côté chiffre, le DTX 360 c’est une hauteur de selle de 785 mm, un poids de 194 kg et une capacité du réservoir de 12,5 litres.

Essai Kymco DTX 360 : Équipements bien pensés

Côté équipements, ce DTX reprend également les attributs de son « frangin ». A savoir des leviers réglables en écartement pour s’adapter à toutes les mains, des poignées de maintien passager, des repose-pieds repliables, des warnings, un appel de phare, une longue selle idéale pour le duo et des marche-pieds deux positions. Les principales fonctions du DTX s’activent via une keyless : mise en route du véhicule évidemment, mais également ouverture de la trappe à essence et de la selle monté sur vérin. Cette dernière dissimule un coffre généreux pouvant accueillir jusqu’à deux casques intégraux

Esthétiquement, ce maxi DTX reprend les traits de son petit frère (seul un logo TCS différencie les deux véhicules).

A l’index gauche, nous retrouvons la commande d’appel de phare.

Les principales fonctions du DTX s’activent via une keyless : mise en route du véhicule évidemment, mais également ouverture de la trappe à essence et de la selle monté sur vérin.

La selle montée sur vérin dissimule un coffre généreux pouvant accueillir jusqu’à deux casques intégraux.

Inspiré des machines typées tout-terrain, ce Kymco en reprend la plupart des codes esthétiques.

Une boîte à gants sur le côté gauche avec prise USB permet d’optimiser un peu plus la capacité d’emport. Petit détail sympa, une autre prise USB ultra accessible est dissimulée sous le petit capotage situé au milieu du guidon. Terminons le tour du propriétaire par le tableau de bord LCD taille XL comprenant toutes les informations essentielles. La navigation entre les différents menus se fait aisément depuis les commodos de bonne facture. Cette version maxi se différencie essentiellement par l’arrivée d’un anti-patinage TCS désactivable avec voyant au guidon et évidemment par l’utilisation d’un plus gros moteur.

Essai Kymco DTX 360 : Un moteur pour s’évader

Équipé d’un monocylindre 4 temps injection de 321 cc développant 28,2 chevaux à 7500 tours minutes, ce DTX offre un champ d’action bien plus large que la version 125. Pour le conduire il faudra être titulaire du permis A ou du permis A2. Sa vitesse de pointe de 135 km permet déjà d’emprunter les voies rapides avec sérénité. Les accélérations sont également plus musclées malgré une certaine linéarité pour atteindre sa vitesse maximale. Le style de ce Kymco donne évidemment des envies d’ailleurs et le taïwanais ne rechigne pas à faire quelques escapades loin du bitume. Evidemment, les capacités tout-terrain restent limitées, mais il y a moyen de se faire plaisir à jouer les aventuriers à son guidon pour découvrir de nouveaux panoramas. Le TCS est d’ailleurs le bienvenu pour éviter les dérapages de la roue arrière sur sol glissant.

En ville, le guidon assez haut et étroit augmente la nervosité de la direction et facilite le passage entre les voitures.

Grâce à son moteur, cette version du DTX se montre à l’aise sur tous les types de trajets

En conduite soutenue, le freinage ABS manque un peu de mordant à l’avant

La sonorité du DTX est assez rauque.

Sur les routes de campagnes, le châssis et les pneumatiques CST sont vraiment convaincants

Essai Kymco DTX 360 : Une utilisation à 360 degrés

Grâce à son moteur, cette version du DTX se montre à l’aise sur tous les types de trajets. Sur les routes de campagnes, le châssis et les pneumatiques CST sont vraiment convaincants. En conduite soutenue, le freinage ABS manque un peu de mordant à l’avant, les amortisseurs se montrent un peu fermes et la protection contre les turbulences aérodynamiques n’est pas optimale. Bon point, la consommation moyenne lors de notre essai tournait autour de 3,7 litres au 100 km.

En ville, le guidon assez haut et étroit augmente la nervosité de la direction et facilite le passage entre les voitures. Revers de la médaille, les rétroviseurs très étroits également sont peu fonctionnels. Conséquence logique de l’augmentation de cylindrée, le scooter prend un peu d’embonpoint, mais cela ne se ressent pas en ville. Niveau confort, la position de conduite est agréable et la selle offre une assise confortable.

Essai Kymco DTX 360 : Conclusion

Le DTX 360 porte bien son nom en couvrant toutes les utilisations possibles d’un deux-roues. Urbain convaincant, commuter efficace, baroudeur à ses heures… il profite en plus d’un style vraiment rafraîchissant et d’équipements à l’avenant. Et pour ne rien gâcher, son prix est particulièrement bien placé face à des Forza 350 et autres XMax 300.

Équipement pilote

Casque modulable HJC C80
Tailles : XS à XXL (53 à 63) selon les versions
Poids : 1700g (+/-50g)
Compatibilité : intercom Bluetooth SmartHJC
Homologation : ECE 22.05 (en mode intégral uniquement)

Blouson Blauer Easy Winter
Matière : textile
Saison : hiver (étanche)
Rembourrage : plume de canard.

Gant Helstons

 

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