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Essai Yamaha T-MAX 560 : Que vaut le Yamaha T-Max en ville ?

Essai Yamaha T-MAX 560 : Que vaut le Yamaha T-Max en ville ?

Essai Maxi-Scooter

Véritable icône sur le segment des maxi-scooters, le Yamaha T-Max est plébiscité depuis des années pour ses formidables qualités dynamiques proches d’une moto. Au fil des évolutions, ce modèle n’a jamais rien perdu de son aura auprès des urbains qui voient en lui la machine ultime pour se rendre d’un point A à un point B en un temps record. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain ? Le Yamaha T-Max est-il le citadin idéal ?

Zones 30, multiplication des pistes cyclables, explosion des ventes de véhicules électriques, succès des modèles 3-roues… le roi des maxi-scooters thermiques classiques est-il encore légitime dans les villes que nous connaissons aujourd’hui ? Pour y répondre, nous avons prix le guidon du Yamaha T-Max dernière génération pendant une semaine.

 

Yamaha T-MAX 560 : Un style très convoité

Souvent copié mais jamais égalé, le Yamaha T-Max est reconnaissable entre mille. Au fil de ses itérations, il est même devenu un modèle générique sur le segment. Il y a les maxi scooters…et il y a le T-Max. Sorte d’hybridation entre un scooter et une moto, le japonais se démarque par un style sportif tout en longueur assez tape à l’œil. Revers de la médaille, il est extrêmement convoité par les voleurs en tout genre. Un conseil donc, lorsque vous garez une telle star en ville, n’oubliez pas de bien l’arrimer à un point fixe et d’ajouter une alarme qui pourrait s’avérer bien utile.

Ultra confortable, rigoureux et performant, le Yamaha T-Max aux conducteurs aguerries de se frayer un chemin au scalpel au milieu de la circulation.

Le tableau de bord mériterait un grand écran TFT plus dans l’ère du temps.

On apprécie particulièrement la capacité d’emport gargantuesque avec un coffre éclairé sous la selle capable d’accueillir deux casques intégraux.

Petit regret, la bulle n’est pas réglable en hauteur. Sauf sur le modèle haut de gamme Tech Max.

Sorte d’hybridation entre un scooter et une moto, le japonais se démarque par un style sportif tout en longueur assez tape à l’œil.

Yamaha T-MAX 560 : Super équipé malgré quelques oublis

Côté équipements, le Yamaha T-Max est très bien armé pour satisfaire la plupart des urbains pressés. On apprécie particulièrement sa capacité d’emport gargantuesque avec un coffre éclairé sous la selle capable d’accueillir deux casques intégraux et sa boîte à gants latérale intégrant une prise 12 volts. Pour augmenter encore les possibilités de chargement, de nombreux accessoires à l’image de ce top-case sont proposés pour ce modèle. Petit bémol, l’énorme tunnel central du T-Max empêche le transport de sacs ou d’objets entre les jambes du conducteur. Autre regret, la bulle n’est pas réglable en hauteur (disponible uniquement sur la version Tech Max) et le tableau de bord mériterait un grand écran TFT plus dans l’ère du temps. Yamaha préfère miser sur le côté sportif en privilégiant les grandes fenêtres rondes analogiques. Dernier détail à souligner, la présence d’un neiman électrique et d’une trappe à essence avec ouverture à distance.

Yamaha T-MAX 560 : Prise en main

Malgré une hauteur de selle contenue, le Yamaha T-Max n’est pas n’est pas si simple d’accès en raison de sa largeur d’assise. Les conducteurs mesurant moins d’1,80 mètres devront donc jouer de la pointe des pieds lors des phases d’arrêt. En contrepartie, le japonais offre un bel espace au niveau des jambes avec la possibilité de piloter les pieds vers l’avant et le confort à bord frise l’excellence. Pour ne rien gâcher, le dosseret de selle pilote assure un parfait maintien des lombaires. Le poste de pilotage est à l’avenant avec un guidon qui tombent naturellement sous les mains, et des leviers de freins réglables permettant quelques ajustements ergonomiques.

Au fil des évolutions, ce modèle n’a jamais rien perdu de son aura auprès des urbains qui voient en lui la machine ultime pour se rendre d’un point A à un point B en un temps record.

Les marche-pieds permettent de conduire les pieds à plat ou légèrement vers l’avant.

Le dosseret de selle pilote assure un parfait maintien des lombaires.

Les leviers de frein peuvent se régler en écartement.

Avouons-le, le T-Max n’incite pas franchement à rouler cool. Il faudra donc également faire attention à vos points de permis si vous ne voulez pas vous retrouver en 50 cc pour aller au boulot.

Yamaha T-MAX 560 : Un châssis qui frôle l’excellence

Dès les premiers mètres, le Yamaha T-Max affiche sa filiation moto en proposant une partie-cycle tout simplement irréprochable. Rigoureux, précis, ultra stable… le Yamaha coche toute les cases lorsqu’il s’agit d’attaquer les courbes. Alors bien sûr, un tel châssis ne sert pas à grand-chose dans le flot de la circulation aux heures de pointe ou pour s’engager dans l’angle d’une petite ruelle parisienne. Heureusement, le Yamaha fait également preuve d’une bonne vivacité malgré son empattement conséquent et son surpoids face aux deux-roues pensés spécifiquement pour la ville. Autre bon point à souligner, le travail remarquable de l’amortisseur arrière qui permet de surfer sur les pavés, d’encaisser sereinement les nids de poules et d’avaler les dos d’âne sans craindre pour ses vertèbres. Un vrai plus pour affronter les gymkhanas urbains quotidiens.

 

Yamaha T-MAX 560 : Moteur performant… et gourmand

Au chapitre motorisation, le T-Max embarque un bicylindre en ligne 4 temps injection à refroidissement liquide. Ce bloc de 562 cc, développant 48 chevaux à 7500 trs min, offre d’excellentes prestations que ce soit en accélération ou en reprises. Véritable dragster des villes, le Yamaha est redoutable pour partir en tête au feu vert… jusqu’au prochain feu rouge. Cette envie incessante de jouer avec la poignée d’accélération se ressent sur la consommation qui peut flirter avec les 8 litres au 100 km en conduite intensive. Les plus sages peuvent tout à fait se montrer plus mesurés avec la mécanique afin de passer sous la barre des 5 litres au 100 km… mais avouons-le, le T-Max n’incite pas franchement à rouler cool. Il faudra donc également faire attention à vos points de permis si vous ne voulez pas vous retrouver en 50 cc pour aller au boulot.

Yamaha T-MAX 560 : Conclusion

Un peu à l’étroit dans nos métropoles bondées, le Yamaha T-Max reste pourtant un formidable outil pour foncer d’un rendez-vous à l’autre. Ultra confortable, rigoureux et performant, il permet aux conducteurs aguéries de se frayer un chemin au scalpel au milieu de la circulation. Attention toutefois, le prix d’achat, la consommation parfois excessive et le coût de l’assurance au prorata des convoitises qu’il suscite font du T-Max un scooter élitiste. Des considérations financières qui n’entachent en rien sa popularité depuis de nombreuses années auprès des jeunes, des cadres dynamiques et des quinquagénaires sportifs. Le Yamaha T-Max est dans la place et ne compte pas céder son trône.

 

Équipement pilote et scooter

Veste hiver Segura Jefferson
Tailles :
S à XX3L
Matière extérieure : Twiltex – Membrane Etanche
Doublure : Thermo-Alu amovible 90gr
Protections : Coudes, Epaules CE Réglables OMEGA – Poche Dorsale CE
Poches : 4 Externe, 1 Portefeuille, 2 Intérieure
Serrage : Taille, poignets zippés, col par boucle amovible
Prix : 289,90 euros

Casque jet Givi X22 Planet Hyper
Tailles : du XS au XXL
Poids : 1350 g (+/- 50 g)
Coloris : Noir mat/Titane/Argent – Titane mat/Noir/Jaune fluo – Titane mat/Noir/Rouge fluo – Bleu/Blanc/Rouge
Prix public conseillé : 132 €

Top Case semi-rigide Givi WL901 Weightless
Matériaux : ABS, texture diamant / Extension en polyester 600D
Système de fixation : Monokey®
Capacité extensible : de 29 litres à 34 litres
Poids : 5 kg
Prix de vente conseillé : 169 €