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Essai Kawasaki Z500 SE : Roadster urbain par excellence

Essai Kawasaki Z500 SE : Roadster urbain par excellence

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Remplaçante de la version 400, la Kawasaki Z500 est une moto native A2 idéale pour débuter. Très facile d’accès et reprenant les codes esthétiques de la célèbre famille Z, elle profite aussi d’un prix particulièrement attractif.

La Kawasaki Z500 s’inscrit dans une gamme Z très complète. En effet, le constructeur japonais propose à ce jour une ZH2, une Z900, une Z600, une Z125 et même une Z-e1 électrique. Bref, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses et tous les types de permis si vous accrochez au style Z.

Kawasaki Z500 SE : Un roadster qui a du Ztyle !

Comme toute Z qui se respecte, cette 500 affiche un look sportif aux lignes acérées et aux proportions ramassées. Le design ne révolutionne rien, mais tout est agréable à l’œil sur ce roadster et les proportions homogènes participent au style réussi de la machine. La finition est propre, les différents câbles sont bien dissimulés et seule la bulle en plastique noire présente une qualité un peu en deçà du reste de la moto. Notez d’ailleurs qu’un Pack Sport est proposé au catalogue du constructeur japonais pour « pimper » cette Z500. Cet ensemble au tarif de 225 euros est composé d’un saut de vent fumé, d’un capot de selle et d’un protège réservoir. Le modèle SE essayé ici dispose d’équipements supplémentaires face à la version standard :  un sabot moteur, un coloris bi-ton, une prise USB-C, des clignotants Led et un tableau de bord TFT couleur de 4,3 pouces (LCD sur la version standard).

Comme toute Z qui se respecte, cette 500 affiche un look sportif aux lignes acérées et aux proportions ramassées.

La tableau de bord affiche le rapport engagé, le compte-tours, le niveau de carburant, la température moteur, l’horloge, le trip total et partiel, la consommation moyenne instantanée, l’autonomie, la vitesse moyenne et la charge de la batterie.

Pas de levier réglable sur cette Kawasaki Z500.

Les clignotants sont discrets et bien intégrés.

La Kawasaki Z500 possède de nombreux atouts pour séduire les débutants malgré des équipements en léger retrait face à la concurrence.

température moteur, l’horloge, le trip total et partiel, la consommation moyenne instantanée, l’autonomie, la vitesse moyenne et la charge de la batterie. Notez que la luminosité de l’écran s’adapte automatiquement selon la luminosité extérieure. Il est possible de connecter son smartphone au tableau de bord grâce à l’application Kawasaki « Rideology The App » afin de visualiser les informations sur la moto, les itinéraires parcourus, les notifications d’appels et de messages. Au-delà de ça, la Z500 marque un peu le pas face aux concurrentes comme la CFMoto 450 NK ou la Honda Hornet 500. Ici, pas de réglage du levier de frein, un seul disque avant, une fourche traditionnelle de 41 mm et des commodos classiques.

Une ergonomie optimisée

Moto pour débutant oblige, la Z500 et ses 168 kilos tous pleins faits se veut très facile d’accès. Sa hauteur de selle de seulement 785 mm permet aux petits gabarits de bien poser les pieds au sol d’autant que l’étroitesse de la machine optimise l’accessibilité. Mais les ingénieurs ont poussé l’accueil du pilote encore plus loin en développant le système Ergo-Fit afin d’optimiser l’ergonomie générale. Divers éléments (le guidon, les repose-pieds, la selle…) peuvent être ajustés grâce à une combinaison entre des pièces interchangeables et des pièces réglables. La selle sur deux niveaux offre de la place pour le pilote à contrario de l’assise passager assez courte et dépourvue de poignées de maintien. Typique d’un roadster, la position de conduite en léger appui sur les poignées favorise la maniabilité et les commandes tombent parfaitement sous les mains.

Typique d’un roadster, la position de conduite en léger appui sur les poignées favorise la maniabilité et les commandes tombent parfaitement sous les mains.

Niveau motorisation, la Z500 embarque un bicylindre de 45,4 ch (33,4 kW) à 9000 tr/min.

La fourche atteint rapidement ses limites dès que la route se dégrade un peu.

Malgré la présence d’un seul disque avant avec étrier axial le freinage ABS offre un bon feeling et un bon mordant.

En zone urbaine, la Z500 profite de sa compacité, de son bon rayon de braquage et de ses jantes de 17 pouces pour se faufiler avec brio.

Facile, volontaire et rigoureuse

Au moment d’enclencher la première, on apprécie la précision de la boîte et la souplesse de l’embrayage de type Assis & Slipper. Cette technologie issue de la compétition, agit à la fois comme un limiteur de couple arrière et comme un mécanisme d’auto-asservissement qui limite l’effet négatif du frein moteur et optimise l’utilisation de l’embrayage. Niveau motorisation, la Z500 embarque un bicylindre de 45,4 ch (33,4 kW) à 9000 tr/min. Issu de la génération 400, ce bloc a été modifié au niveau de la course des pistons pour atteindre 451 cc. Sur route, et malgré un léger manque de sensation, il se montre volontaire à bas et mi-régime avec une bonne réponse à l’ouverture des gaz et sans creux à la reprise. Cette précision est très appréciable en ville. En revanche, nous avons noté quelques vibrations au-delà de 100 km/h dans les poignées et les repose-pieds.

En zone urbaine, la Z500 profite de sa compacité, de son bon rayon de braquage et de ses jantes de 17 pouces pour se faufiler avec brio. Elle ne se défile pas lorsque le rythme augmente grâce à un châssis rigoureux et cohérent. La fourche atteint tout de même rapidement ses limites dès que la route se dégrade un peu. Les pneumatiques Dunlop Sportmax GPR-300F apportent un bon grip sur sol sec, mais leur dureté limite les retours d’informations. Malgré la présence d’un seul disque avant avec étrier axial, le freinage ABS offre un bon feeling et un bon mordant. Notez enfin que la consommation moyenne ne dépasse pas les 4 litres en milieu urbain soit une autonomie légèrement supérieure à 300 km grâce au réservoir de 14 litres.

Sur route, et malgré un léger manque de sensation, il se montre volontaire à bas et mi-régime avec une bonne réponse à l’ouverture des gaz et sans creux à la reprise.

Issu de la génération 400, le bloc moteur a été modifié au niveau de la course des pistons pour atteindre 451 cc.

L’ABS ne la Z500 n’est pas intrusif.

La sonorité de la Kawasaki Z500 est agréable et assez valorisante.

La Kawasaki Z500 ne se défile pas lorsque le rythme augmente grâce à un châssis rigoureux et cohérent.

Conclusion

Sans surprise, la Kawasaki Z500 est une moto A2 native cohérente et efficace sans pour autant renier son côté roadster. Facile d’accès, saine et bien placée en termes de tarif (5999 euros version standard / 6 349 euros version SE), elle possède de nombreux atouts pour séduire les débutants malgré des équipements en léger retrait face à la concurrence. Un version sportive Ninja est également proposée par le constructeur japonais sur la même base. La Z500 est garantie 4 ans pièces et main d’œuvre et ses intervalles de maintenance sont de 12 000 km.

Équipement pilote

Casque modulable Scorpion EXO-TECH EVO PRO

Type de coque : fibres composites

Homologation : Jet / intégral

Équipement : Lentille Pinlock, emplacement système intercom
Poids : 1700 g (+/- 50 g).

Homologation : Certifié ECE 22.06.

Blouson Bering Radial

Matière : Cuir/Polyamide

Saisonnalité : Toutes saisons

Etanchéité : Oui

Doublure amovible : Oui

Protections : Epaule + coude – Poche Dorsale

Gant Bering Octane

Matière : Cuir et textile

Saisonnalité : Hiver

Comptable tactile : oui

Homologation : CE EPI Niveau 1

Jean Bering Twinner

Matière : Coton / Elasthanne

Coupe : Slim

Protection : Genoux (amovible) + hanches

Doublure : Fixe – Stretch Polycoton

Basket Segura Santana
Composition : Polyester / Caoutchouc
Protections : Pointe renforcée, renfort talon, semelle anti-ecrasement
Saisonnalité : Toutes saisons
Tailles : du 34 au 48