Dans un marché du deux-roues électrique en net ralentissement, VMoto ajuste sa stratégie. Le constructeur sino-australien annonce une baisse importante des prix sur plusieurs modèles, avec des réductions allant jusqu’à 1 300 euros.

Cette décision intervient alors que le secteur pâtit de la fin progressive des aides publiques, comme le bonus écologique en France, et d’un contexte économique moins favorable. Ex-Super Soco, VMoto a entrepris ces dernières années une transformation de son identité et de son organisation, notamment en reprenant en main sa distribution en France via une filiale dédiée.

Un repositionnement tarifaire global

Depuis début mai, les nouveaux tarifs sont en vigueur. Sur le segment des cyclomoteurs (équivalent 50 cm³), seuls deux modèles évoluent : le Citi L1e perd 300 euros (3 090 €), tandis que le CUx PRO augmente de 200 euros (2 190 €). Côté équivalents 125 cm³, les baisses sont plus marquées : le scooter CPX à double batterie passe de 4 990 à 3 690 euros, tandis que les motos TS Street Hunter PRO et TC Wanderer PRO chutent de 5 490 à 4 290 euros. La Stash, plus haut de gamme, conserve son prix (7 490 euros).

Une stratégie d’ajustement plus large

Ce repositionnement tarifaire s’accompagne d’une réorganisation du réseau de distribution. VMoto veut se concentrer sur les zones les plus dynamiques et renforcer la remontée d’informations entre terrain et développement produit. Gaëtan Orselli, jusque-là directeur France, a été nommé responsable des ventes européennes pour piloter cette transition.

En réduisant ses prix et en adaptant son implantation, VMoto cherche à rester compétitif et à préparer l’arrivée de nouvelles générations de modèles mieux alignées avec les attentes du marché. Une stratégie défensive dans un environnement devenu plus incertain pour l’électrique.