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d’articulations doivent disperser l’énergie reçue lors du choc. Quel que soit leur emplacement, ces coques doivent être certifiées selon la norme EN 1621-1 et peuvent être classées selon deux niveaux, après un test relativement brutal. Pourquoi ? Parce qu’on lâche sur la protection un poids de 5 kg et ce, 12 fois de suite. Cela correspond à des impacts de 12 Joules et on regarde la moyenne d’absorption ainsi que les pics.
Niveau de certification |
Niveau 1 |
Niveau 2 |
Énergie résiduelle moyenne |
35 kN |
50 kN |
Pic maximal accepté |
20 kN |
35 kN |
Ayant été la première norme imposée sur les équipements moto, cette norme est à ce jour la mieux respectée par les fabricants. Le niveau 1 est un standard et les marques font de gros efforts pour inclure de série des coques de niveau 2 qui ne soient pas trop épaisses. Ces coques sont également testées en atmosphères modifiées, la chaleur, le froid et l’humidité pouvant faire varier les capacités de protection ; oui, les coques sont moins efficaces en plein hiver ou en conditions tropicales.
Tant qu’on parle des coques et parce qu’on a déjà vu certaines marques tenter la filouterie : ce n’est pas parce que les coques intégrées à votre blouson sont homologuées que votre blouson l’est. Pour cela, il doit répondre à la norme EN 17092 (à partir d’avril 2019).