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Les scooters trois-roues sont encore peu représentés sur le marché de la mobilité électrique. Avec son modèle V28+ équivalent 125 cc, Orcal nous propose un véhicule atypique au gabarit compact et à la stabilité accrue. En route pour un essai urbain en condition réelles et sous une météo légèrement capricieuse.
Depuis la sortie du Piaggio MP3 en 2006, le succès des scooters 3-roues thermiques ne se dément pas dans l’hexagone. On peut d’ailleurs s’étonner que la marque italienne ne se soit pas plus engouffrée sur le segment de l’électrique malgré une brève tentative avec la commercialisation d’un produit hybride il y a une dizaine d’années. Une brèche dont profite quelques rares acteurs à l’image d’Orcal (marque française fabriquée en Chine) avec son modèle V28+ testé ici.
Essai Orcal V28+ : Un scooter qui fait parler
Que l’on aime ou pas le style du V28+, difficile de rester indifférent lorsque l’on croise sa route. Tout au long de notre essai, les questions n’ont pas arrêté de fuser de la part des passants. Alors simple curiosité et réel intérêt pour le produit ? L’avenir nous le dira. Toujours est-il que le look de cet Orcal se veut original malgré quelques éléments de finition décevants. Entre les plastiques non peints, les gaines peu élégantes autour des câbles et les soudures parfois grossières… le V28+ n’est pas toujours irréprochable. Il se rattrape toutefois au niveau de son éclairage à led particulièrement réussi à l’avant comme à l’arrière, de sa jolie petite bulle fumée et de son style général tout en finesse. Soulignons que ce modèle est uniquement disponible en couleur noir mat.
Essai Orcal V28+ : 3-roues et plus si affinités
Visuellement, l’Orcal V28+ se démarque par son train avant de 610 mm de large (plus large que les modèles thermiques existants) ainsi que sa triangulation et son amortisseur central longitudinal apparents. Grâce à cette configuration et au verrouillage possible de l’inclinaison avec le frein de parking, le scooter ne peut tout simplement pas tomber à l’arrêt. Attention toutefois, ce modèle ne propose aucun système de blocage automatique du train avant façon roll lock. Niveau équipements, nous retrouvons des valves coudées et un plancher plat doublé d’un accroche sac bien pratique. A main droite, les commodos permettent d’enclencher le mode High, Low ou d’activer la marche arrière. Pas de système Keyless au niveau du contacteur, mais une télécommande permet d’éteindre ou d’allumer le scooter à distance. Sous la selle, la place est comptée, mais il est tout de même possible de loger quelques affaires.
Essai Orcal V28+ : Quoi de beau sous le capot ?
Pour propulser son V28+, Orcal a misé sur un moteur brushless de 3000 watts qui nous a permis d’atteindre 65 km/h chrono (80 sur la fiche constructeur). Cette version est équivalente à un 125 cc thermique et nécessite donc un permis B + 7 heures de formation, un permis 125, un permis A ou un permis A2. Notez qu’une version 50 est également proposée au catalogue de la marque. Niveau batterie, nous retrouvons un élément non amovible de 72V / 40 Ah avec cellules Samsung. Elle se charge à 80 % en 4 heures et 6 heures sont nécessaires pour faire le plein complet. Sur le terrain, l’autonomie constatée est d’environ 66 km. Le tableau de bord LCD vous rappelle d’ailleurs le niveau de la batterie, le trip (qui se remet à zéro à chaque coupure du contact), la vitesse et le mode de conduite utilisé.
Essai Orcal V28+ : Une autre façon de rouler
La prise en main du V28+ n’est pas forcément évidente sur les premiers mètres malgré un position de conduite assez naturelle. Après un petit temps d’adaptation, la conduite devient plus évidente. On profite alors de la bonne stabilité en courbe couplée à une excellente maniabilité. Les roues de 12 pouces et le poids de 105 kilos contribuent grandement à la facilité de conduite. La largeur du train avant demande un peu d’habitude pour les demi-tours ou les remontées de files, mais globalement le V28+ s’avère être un très bon urbain. En mode low, qui bloque la vitesse à 30 km/h et préserve l’autonomie, les montées en régimes sont assez molles. Le mode high est donc à privilégier pour profiter d’accélérations plus franches mais toujours progressives.
Le moteur brille par son silence et le système de suspension avant breveté encaisse bien les déformations de la route. Les pneumatiques font preuve d’une belle efficacité sur le sec, mais ils se montrent en retrait sur le mouillé. Côté freinage, le système couplé CBS est excellent à condition de tirer fort sur les leviers. La pédale au pied est également de la partie, mais le feeling n’est pas optimal. Notez enfin que l’Orcal V28+ est homologué pour le duo. Et malgré la présence de repose-pieds repliables et d’une poignée de maintien, la place est franchement restreinte et l’amortisseur peine à encaisser le poids supplémentaire.
Essai Orcal V28+ : Conclusion
Profitant d’un style atypique et d’un concept encore rare sur le segment de l’électrique, l’Orcal V28+ a de quoi séduire les urbains qui souhaitent se démarquer. Après un petit temps d’adaptation, il propose une conduite agréable et rassurante, le tout pour un tarif attractif de 4 490 euros TTC.
Équipement pilote
Casque jet Givi X22 Planet
Coque : Polycarbonate
Ecran solaire : retractable
Fermeture : boucle micrométrique.
Intérieur : démontable et lavable.
Poids : 1350gr (±50gr)
Taille : du XS au XXL
Blouson Hevik B17
Tissu extérieur : 90% nylon 500d, 10% jersey de coton
Doublure : 100% polyester
Couleur : gris cendré, gris glacé et bleu navy.
Tailles : S, M, L, XL, 2XL, 3XL, 4XL
Gant Bering Zayane GTX
Matière : Cuir et textile
Saisonnalité : Mi-saison
Doublure : Membrane Gore-Tex imperméable
Touch screen : oui
Chaussure Segura Greez
Matière extérieure : Cuir de Vachette
Membrane : Etanche
Homologation : CE EPI
Taille : du 40 au 46
Essai scooter électrique Orcal Ecooter E5-R : original et connecté !