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Essai Royal Enfield Scram 411 : Un scrambler simple, efficace et attachant !

Essai Royal Enfield Scram 411 : Un scrambler simple, efficace et attachant !

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Développé sur la même plateforme que L’Himalayan, Royal Enfield introduit à son catalogue 2022, la Scram 411. Éligible au permis A2, cette nouvelle venue sur notre bon vieux continent s’adresse à tous ceux ou celles qui souhaitent rouler sur une moto au look branché, ludique et agile en milieu urbain.

Succès incontestable de la marque indienne, la Royal Enfield Himalayan a conquis le cœur de ceux et celles qui s’aventurent sur les pistes du bout du monde et/ou qui roulent également avec elle au quotidien. Mais Royal ne voulait pas en rester là. Les bureaux de design anglais et indien on plancher sur une variante plus accessible et polyvalente, surtout en milieu urbain. La Scram… pour scrambler, 411 est née !

Royal Enfield Scram 411 : Tour du propriétaire

En s’approchant de la machine, la Scram 411 dégage un look très sympathique et une finition plutôt soignée. Reprenant quelques codes esthétiques de l’Himalayan, la Scram se distingue par des nouveaux carénages latéraux, des soufflets aux niveau de la fourche, une selle en une seule partie (deux sur l’Himalayan) et un petit capotage en aluminium au-dessus du phare rond à la place du pare-brise. La roue avant passe de 21 à 19 pouces et nous trouvons une monte de pneus mixtes de marque CEAT. Notons également que le débattement de la fourche à été réduit, passant ainsi de 200 à 190 mm.

La nouvelle Scram 411 dispose d’un combiné d’instruments numérique-analogique avec compteur de vitesse décalé à l’ancienne. Repris d’un autre modèle de la marque, la Méteor 350, celui-ci affiche le trip partiel et journalier, une horloge, une jauge de carburant et un témoin de rappel des entretiens. À droite du compteur, le pod de navigation Royal Enfield Tripper est disponible de série sur toutes les variantes de la Scram 411. Une application dédiée doit être télécharger sur votre smartphone pour vous guider grâce à un système de fléchage.

Royal Enfield Scram 411 : Facile à prendre en main

Une fois à bord, il est facile de constater que la Scram est une moto taillée pour le plus grand nombre d’entre nous. Avec une hauteur de selle culminant à 795 mm (800 mm sur l’Himalyan) et un poids légèrement réduit à 185 kg à sec contre 199 kg sur le trail, notre scrambler se veut facile à prendre en main, d’autant plus que selle est confortable et pas trop large à l’entre-jambes. La position du buste est droite, les pieds sont bien à plat à l’arrêt, les commandes tombent naturellement sous les mains, le guidon n’est pas trop large… pour mon 1,73 m rien à redire ! Histoire de chipoter un peu, nous aurions aimé trouver des leviers de freins réglables en écartement

Dès les premiers tours de roues, les commandes se veulent souples et plutôt précises. La sonorité est assez discrète et le moteur, identique à celui de l’Himalayan, procure un agrément général très agréable. Les premiers mètres mettent en évidence sa facilité de conduite. Elle braque dans un mouchoir de poche et grâce à sa faible largeur et son poids contenus la Scram se faufile partout. Des atouts importants pour une utilisation urbaine.

Royal Enfield Scram 411 : Un scrambler polyvalent

Propulsé par un monocylindre d’une puissance maximale de 24,3 chevaux, la Scram est un outil idéal pour évoluer dans les zones urbaines. Le moteur ne cogne pas, les passages de rapports sont bien étagés et les amortisseurs travaillent efficacement sur les routes dégradées. Au moment d’accélérer le rythme, la Scram se révèle saine et homogène. Dans les virages elle se montre rassurante et prévenante. Une fois lancée sur voie rapide, la Scram grimpe au-delà des 120 km/h sans rechigner et propose des accélérations et des relances satisfaisantes.

Appétit d’oiseau oblige, et grâce à son réservoir d’essence de 15 litres, notre Royal Enfield du jour à consommée environ 3 l/100 km assurant ainsi une autonomie d’un peu plus de 300 km. Un petit mot sur le freinage. Celui-ci se veut un poil mollasson sur l’avant et l’étrier arrière simple piston ralenti correctement la moto et assoit bien la machine en courbe. Finalement, au vu des performances de l’engin, le freinage est tout à fait suffisant.

Royal Enfield Scram 411 : Conclusion

Avec un look plus fun que l’Himalayan et avec des prestations plus urbaines, la Royal Enfield Scram 411 se classe dans la catégorie « moto pour tous ». Facile à prendre en main et à conduire, elle procure des plaisirs simples, malgré des performances objectivement modestes. Affichée à moins de 5000 euros, 4999 euros exactement pour la version de base, la Scram se décline également dans des versions plus haut de gamme. Les modèles d’entrée de gamme sont disponibles en jaune graphite, rouge graphite et bleu graphite avec un réservoir gris et les versions « premium », au tarif de 5290 euros, sont proposées en blanc/rouge, gris/noir avec des réservoirs bicolores et des graphismes spécifiques.