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En 2018, Yamaha a levé le voile sur le prototype 3CT. Deux ans plus tard la marque aux trois diapasons s’apprête à commercialiser le Yamaha Tricity 300. En attendant de pouvoir prendre les commandes du nouveau scooter trois-roues de la marque, le service communication nous a transmis toutes les informations du modèle de la gamme « Urban Mobility ».
Pour 2020, Yamaha développe son offre sur le segment de la mobilité urbaine avec le tout nouveau Tricity 300. Un scooter trois-roues conçu pour attirer de nouveaux clients à la recherche d’un véhicule urbain haut de gamme. En s’appuyant sur les connaissances acquises avec les Tricity 125 et la moto également à multi-essieux, la Niken, Yamaha vient se frotter au Piaggio MP3, en tête des ventes de la catégorie sur le territoire français.
Yamaha Tricity 300 : Un style dynamique et un équipement moderne
Exposé au Salon de Milan l’an dernier, le Tricity 300 trônait sur le stand Yamha en dégageant un caractère sportif avec un nez court laissant un espace ouvert entre les roues et entrevoir le système de suspension/direction LMW Ackerman (Leaning Multi Wheels). Nous y reviendrons plus tard. Équipé de feux à Led, la face avant reçoit un pare-brise présageant une bonne protection pour le pilote. Les garde-boues avant épousent les roues de 14 pouces, alors que les autres modèles de la même catégorie offrent des jantes en 13 pouces, sauf pour les trois-roues Qooder. Selon le communiqué de presse, le coffre éclairé du Tricity 300 dispose d’un grand espace de rangement sous la selle pouvant accueillir deux casques intégraux ou un casque intégral et une mallette de taille A4. Une prise USB située sur le tablier permet de recharger son smartphone ou brancher un système de navigation par exemple et des repose-pieds escamotables sont présents pour le passager.
Le tableau de bord LCD, un peu austère, du Tricity 300 fournit toutes les informations nécessaires. Il comprend un grand compteur de vitesse numérique ainsi qu’un compte-tours, une horloge, un compteur kilométrique, un trip et bien plus encore. Sur l’extérieur, le conducteur peut voir les voyants lumineux indiquant l’ABS, l’état du système d’assistance du blocage de l’inclinaison, le système de contrôle de traction et la température extérieure. Un témoin lumineux s’allume en dessous de 3°C. À noter que le Tricity est dépourvu de tout système de communication entre le scooter et un smartphone, à l’instar de la plateforme multimédia « Piaggio MIA » ou le « i-Connect » chez Peugeot par exemple.
Yamaha Tricity 300 : Moteur Blue Core
Le Tricity 300 est propulsé par le tout dernier moteur Yamaha Blue Core, monté également sur le XMax 300. Ce monocylindre à 4 soupapes de 300 cm³ à simple arbre à cames en tête et à refroidissement liquide développe 20.6 kW (28 chevaux) pour 29 Nm à 5750 tr/min. Pour optimiser les performances, la cartographie des injecteurs a été revue afin d’offrir une meilleure accélération et une baisse de la consommation. Comme sur le XMax, la vitesse maxi devrait quand même atteindre les 140 km/h environ malgré une différence de poids (239 kg tous pleins faits contre 179 kg sur le XMax). Équipé d’un réservoir d’essence de 13 litres, la consommation annoncée serait de 3,3 L/100 km.
Pour mettre en route le Tricity, Yamaha a opté pour un système de démarrage sans clé. La « télécommande » sur lui, le conducteur peut effectuer toutes les opérations de base via le bouton principal. Cela comprend la mise et le retrait du contact, le démarrage et l’arrêt du moteur, ainsi que le déverrouillage du guidon, de la selle et de la trappe à essence.
Yamaha Tricity 300 : La ville pour terrain de jeu
Système exclusif à Yamaha, la technologie LMW a déjà fait ses preuves sur le Tricity 125, puis sur la Niken. Ce système de suspension/direction est doté d’une structure en parallélogramme et d’une suspension avant composée de deux tubes de fourche montés sur le côté intérieur des roues avant. Comme sur les modèles trois-roues du constructeur (Tricity et Niken), cette technologie assure une tenue de route optimale en toutes circonstances. Avec un angle de braquage maximal de 72° et un train avant de 470 mm, le Tricity 300 devrait se montrer agile dans des conditions difficiles de circulation. Les dimensions (Lxlxh : 250x815x1470 mm) ne devrait pas être un problème pour se faufiler dans le trafic saturé des grandes agglomérations et la hauteur de selle de 795 mm le rend accessible à un large public.
En plus de disposer d’un système ABS empêchant le blocage des roues, le Tricity 300 est équipé du système de freinage Yamaha « Unified Braking System ». Ce système permet une meilleure répartition des forces selon l’action des leviers. Catégorie L5 oblige, une pédale de frein et située sur le plancher côté droit. L’adoption de roues de 14 pouces à l’avant permet l’utilisation de disques de plus grand diamètre (267 mm) sur chacune des roues. Yamaha a également doté son trois-roues du système « Standing Assist ». Pour faciliter les arrêts aux feux ou aux carrefours ce système permet au véhicule de rester droit lorsqu’il est à l’arrêt en verrouillant inclinaison. Dès que l’accélérateur du Tricity 300 est actionné, le système d’assistance se désengage automatiquement.
Yamaha Tricity 300 : Conclusion
À l’heure où la mobilité « individuelle » urbaine devient de plus en plus d’actualité, Yamaha propose ici un véhicule répondant aux besoins de celle et ceux qui veulent éviter de prendre les transports en commun ou leur voiture. Accessible avec le permis auto, le Tricity 300 fait passer la gamme « Urban Mobility » du constructeur à un niveau supérieur. Disponible en juillet 2020, le tripode sera proposé en trois coloris : Tech Kamo, Icon Grey et Gunmetal Grey. Tarif : 7999 €. À noter qu’il sera livré avec des nouveaux pneus développés conjointement avec Bridgestone. Bien qu’ils partagent la même sculpture que le pneu Battlax, il devrait offrir un meilleur confort grâce à un nouveau composé conçu pour répondre aux exigences spécifiques du Tricity 300.
Yamaha Tricity 300 : L’essai complet en photos et vidéo